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non laria, les japonais aprennent pas les langues comme nous, ce n'est que de la théorie, des exercices écris, du par coeur, il n'y a jamais d'oral, d'où leurs énormes problèmes en langues étrangère.

D'ailleurs quand j'étais à Tokyo, il n'était pas rare que des parents viennent nous voir avec leurs très jeunes enfans (5-6 ans) pour qu'on discute un peu avec eux en anglais, ils sont bien conscient que c'est une énorme lacune dans l'apprentissage d'une langue que de ne jamais la parler.

Je disais ca car je ne trouve pas qu'en France on nous fait beaucoup parler en anglais ou alors, j'ai vraiment eu des profs super nuls. Je prends l'exemple lors de mon BTS, mon epreuve finale etait a l'oral ben ma prof pendant 2 ans nous a fait que des exercices ecrits et jamais rien a l'oral sauf un BTS blanc histoire de... mais c'est tout.

Bref, pendant mes 9 ans d'anglais, je n'ai jamais pu pratiquer et ca a ete tres dur pour moi de me lancer dans des conversations, mais au moins, j'essaie meme si c'est pas bon. Et c'est ca que je reproche aux japonais, c'est de ne pas essayer du tout (il y a des exeptions bien sur, je parle juste d'une bonne partie d'entre eux). Je ne dis pas qu'ils apprennent comme nous (dans la facon de l'apprendre), c'est pas ca que je voulais dire, mais ils l'etudient quand meme pas mal d'annees et meme si c'est qu'a l'ecrit, ils peuvent connaitre quand meme quelques mots.

Apres, la ou je ne les blamerai pas, c'est que pour eux, c'est tres difficile a prononcer et je pense que certains ont peur de se lancer a cause de ca.

Laria a écrit:

Certains japonais font un blocage total quand il faut parler en anglais. Meme s'ils ont appris comme nous, depuis pas mal d'annees a l'ecole, ils n'essaient pas et preferent dire qu'ils ne le parlent pas... C'est pas toujours evident. Ils ne le parlent pas parfaitement donc ils preferent ne pas essayer...

non mais ya encore plus drôle, quand tu leur parles en japonais, même dans un japonais parfait, il essaye de te répondre en anglais alors que eux n'en sont pas du tout capable. C'est frustrant.

OXO a écrit:

il n'y a jamais d'oral, d'où leurs énormes problèmes en langues étrangère.

Même en France heing, on ne fait pratiquement pas d'oral. Au lycée ils nous interrogent vite fait, mais sans plus. Tu n'as aucune pratique d'oral. Tu as de l'écoute et encore, pas assez mais presque pas d'oral.
Ce n'est pas pour rien qu'on est 27e sur 27 de l'UE. Les français sont certes meilleurs que les jap, mais notre niveau d'anglais est en terme general desastreux. Quand tu vois qu'en 2e année d'economie on nous avait fait apprendre comment utiliser who/what/where dans une phrase interrogative, j'avais envie de pleurer quand certains à 20 ans en était incapable.

Laria a écrit:

Apres, la ou je ne les blamerai pas, c'est que pour eux, c'est tres difficile a prononcer et je pense que certains ont peur de se lancer a cause de ca.

oui, le découpage systematique est un des gros probleme du pourquoi les jap aime pas les langues étrangères. Tu lui dira "marché" il ne comprendra pas, mais tu lui diras "MARUSHE" il comprendra... mais malheureument c'est vice versa. C'est un des raisons de pourquoi j'ai enormement de mal avec les katakana. Heing ? quoi ? ASUHARUTO ? non Asphalte.
Enfin, l'autre gros problème est une question de mentalité ancré depuis des siècles... "Pour que le gaijin est un minimum de respect de la part du japonais c'est à lui de se plier & parler japonais, pas l'inverse."

Rodeline a écrit:

A JE, le concept de Puppeteer c'était surtout de prendre nos têtes en pleines grimaces et de s'en moquer ... pas très cool donc !!!!

désolé que vous l'ayez pris comme ca, ce n'etait ni mon intention, ni mon but

je voulais seulement vous avoir au naturel, en instantané, sans poseurs...
maintenant, il est vrai que j'ai beaucoup de situations "grimacieres", mais je pense que dans ce genre d'evenement, ce ne sont pas les apparences "normales" qui restent memorables et que donc, ce ne sont pas ces moments qui meritent d'etre "immortalisés".

ha, ben moi, j'ai toujours eu beaucoup d'oral en anglais, on parlait en classe, on discutait avec les profs...

Puppeteer a écrit:

Rodeline a écrit:

A JE, le concept de Puppeteer c'était surtout de prendre nos têtes en pleines grimaces et de s'en moquer ... pas très cool donc !!!!

désolé que vous l'ayez pris comme ca, ce n'etait ni mon intention, ni mon but

je voulais seulement vous avoir au naturel, en instantané, sans poseurs...
maintenant, il est vrai que j'ai beaucoup de situations "grimacieres", mais je pense que dans ce genre d'evenement, ce ne sont pas les apparences "normales" qui restent memorables et que donc, ce ne sont pas ces moments qui meritent d'etre "immortalisés".

Oh bah elle rendent plutôt bien tes photos pour "pris à l'arrache", c'était plutôt marrant.^^ (hein shelbey? ;p) Mais bon après faut pas s'acharner sur les gens qui veulent pas.

Awakur a écrit:

non mais ya encore plus drôle, quand tu leur parles en japonais, même dans un japonais parfait, il essaye de te répondre en anglais alors que eux n'en sont pas du tout capable. C'est frustrant.

Ah oui, j'ai pu aussi le remarquer dans ce sens la avec une amie japonaise qui parle tres bien anglais. Des fois, j'essaie de faire quelques phrases en japonais, ca l'a fait beaucoup rire, mais elle me repond en anglais... Bon, je suis pas tres douee, alors c'est comprehensif. Mais j'ai un ami francais qui lui parle couramment japonais, et quand il lui parlait, elle lui repondait d'abord en japonais et au bout d'une minute de conversation, elle repassait en anglais... Comme si c'etait impossible qu'un etranger puisse parler parfaitement le japonais, je ne sais pas... bizarre^^

Awakur a écrit:

oui, le découpage systematique est un des gros probleme du pourquoi les jap aime pas les langues étrangères. Tu lui dira "marché" il ne comprendra pas, mais tu lui diras "MARUSHE" il comprendra... mais malheureument c'est vice versa. C'est un des raisons de pourquoi j'ai enormement de mal avec les katakana. Heing ? quoi ? ASUHARUTO ? non Asphalte.

Ouai, j'ai le meme probleme aussi, j'arrive jamais a savoir de quel mot anglais ca vient... et de meme, parfois, je dois m'y reprendre au moins 5 ou 6 fois pour bien prononcer de facon decoupee sinon ils ne pigent rien du tout... et parfois, c'est vraiment pour pas grand chose qu'ils ne comprennent pas...

Hier journée férié du 15 août 2007, je travaillais.

Pour ceux qui ne connaissent pas l'univers euh... "Délirant ?" des hôpitaux psychiatrique français je m'en vais vous raconter cette journée vu par mes yeux c'est à dire ceux d'un simple agent des services hospitalier psychiatrique.

La journée commence à 13h. Assis dehors avec une collègue on est abordé par un patient qui parle... beaucoup mais alors beaucoup... Il nous raconte ses périples en pays étranger et sa grande passion qu'est la photo. Il décide alors de nous faire voir un de ses books. Celui qu'il nous ramène conte son dernier voyage au Mexique et nous pouvons admirer ses clichés suivis de ses commentaires personnels. Les commentaires personnels d'un jeune homme qui perd la raison petit à petit. C'est intéressant, parfois, ennuyeux et difficile à suivre, souvent.

15h pause avec ma collègue dehors au même endroit. Nous sommes rejoins par deux infirmiers. Au bout de la cour le photographe, deux heures auparavant vêtu simplement d'un pantalon et d'une chemise, est maintenant déguisé avec un chapeau à plume peau rouge (sic) un paré-haut bleu et j'en passe. Il est en groupe avec d'autres patients.
"Sûrement leur montre t'il ses photos" nous disons-nous. Un ancien patient lui aussi assez jeunes et interné depuis ses 18ans les rejoins. La discussion semble vive. Une bagarre éclate le photographe prend une baffe. L'infirmier cour vite sur les lieux, les sépare, l'incident est clos.

16h30 : après une heure de remise en état quotidien d’une unité hospitalière (en gros on va nettoyer ce capharnaüm qui leur sert de lieu de vie) nous prenons le café avec les infirmiers de la deuxième unité de ce service de 35 patients, qui se trouve au premier étage. De là on a vu imprenable sur la cour inférieure.
Nouvelle tension dans le groupe de patient du photographe et nouvelle bagarre avec le petit jeune violent. Un des patients cours chercher l’infirmier, on se demande ce qui peut bien provoquer une telle violence, même si en psy il n’y a pas toujours besoin de raison rationnel pour cela. Nous apprendrons le fin mot de l’histoire un peu plus tard… Le groupe s’était procuré du shit et s’était isolé pour le fumer. Le jeune patient grand adorateur de cette substance merdique plus que déconseillé dans son état, voulait juste en profiter avec eux et essuyait refus sur refus, ce qui provoquait sa colère. Le tout confisqué par l’infirmier, la tension s’arrêtait.

17h Les repas arrivent hum… du poisson froid et une salade froide… le manque de personnel dans la cuisine central de l’hôpital se fait de plus en plus sentir. Les commentaires des patients sont éloquents « saloperie, salope, saloperie, salope, saloperie, salope, saloperie, salope,… » S’exclame une petite vieille qui déambule sans fin en sortant ces mots de sa bouche à un rythme effréné.
18h30 Les locataires des lieux entrent dans la salle des repas pour manger. On a déjà préparé toutes les assiettes, nous restons auprès des patients en simple spectateur. En simple spectateur pas vraiment… Un papy a peine arrivé dans la salle est pris d’un malaise et s’écroule sur moi et l’infirmier. On le rattrape in extremis avant que sa tête heurte le sol. Je l’amène jusqu'à sa table, le fait asseoir et lui propose de lui préparer son plateau repas. (Je ne me rappelle que trop de la fois ou une petite vieille a fait une crise cardiaque devant moi en plein repas et que je n’ai rien pu faire. Je ne veux pas qu’une telle situation se reproduise…)

Quelque minutes après je m’inquiète de l’absence d’un autre petit vieux dont je l’avoue, je me suis pris d’affection et demande à l’infirmière si il est parti.
« Non, me dit-elle, il est dans sa chambre. Il ne veut plus se nourrir depuis deux jours. »
Inquiet je vais le voir et discute un peu avec lui. Il se dit grandement constipé. S’il boit ne serais-ce que de l’eau il vomit. Il est allongé dans son lit, déjà amaigri, en pyjama, lui qui d’ordinaire est si coquet et respire la joie de vivre.
Il rajoute que de toute façon il finira bien par aller mieux que « tout ce qui est sorti par en haut devra bien ressortir par en bas » il m’arrache un rire, il est si gentil et si drôle et « naturel » quand il délire que je l’aime bien. Il finit par dire qu’au pire, il ressortira de sa chambre les pieds devant. Je ne sais pas quoi lui dire, je ne suis pas formé à ça. Je lui dis que la salle des repas parait bien vide sans lui et espère l’y revoir le plus vite possible.

19h30 Je quitte les lieux ma journée est fini et beaucoup d’autres comme celle-ci suivront. C’est le même cercle depuis 6ans.


Voila une journée de mon travail. Oh certes à la base j’étais parti pour faire de la comptabilité et je me retrouve à faire du ménage et servir des repas à des « fous » mais franchement la question du bon choix ne se pose plus.
Je rentre chez moi, oups pardon, chez mes parents vu que je me suis vu obligé de quitter l’appartement qui m’avait amené à l’indépendance.
Arrivé dans la demeure familiale je suis alpagué par ma mère qui adore me mettre de mauvais poil quand je rentre du boulot. Je m’énerve, puis j’attrape mon chat à qui je fais un câlin.
Et je me dis :
« oh après tout les tracas d’une vie banale comme la mienne et celle de beaucoup d’autres… pff quelle importance ? »

Citation :

« oh après tout les tracas d’une vie banale comme la mienne et celle de beaucoup d’autres… pff quelle importance ? »

après ton récit, j'avoue que je relativise mes petits tracas que je vis au quotidien ^^"

Je sais pas si comme toi je pourrais faire un tel travail, je ne me concidère pas comme faible psycholigiquement, mais j'ai pas un caractère assez fort pour travailler dans ces services..

oui c'est un sacré boulot que celui là! parfois ça m'inquiète un peu parceque c'est un quotidien ni évident ni calme ^^'' mais aparemment ça apprend pas mal sur les choses de la vie.
j'espère que le petit vieux ira mieux ^^
fio, ala c'est bien quand redfish raconte hein?

Ah c'est pas évident oui, c'est dur moralement, et même physiquement. Après heureusement il y a des p'tits moments plaisants quand on tombe sur des patients sympa, ça met du baume au coeur.

Mais quelle merde le système psychatrique en France purée, les ASH font le boulot des aide soignant, les aide soignant celui des infirmiers etc... dur dur.

Heureusement y'a Hachi et madame poussin.^^

>< Courage Red >< Les seuls échos que j'ai eu des services psychiatriques hospitaliers français, c'était par des gens anorexiques qui y avaient fait un séjour et qui en gros m'ont tous dit la même chose à savoir "J'ai essayé de guérir trèèèès vite pour m'en barrer le plus rapidement possible!".
Bref ce que je voulais dire à la base c'est je te trouve admirable d'arriver à faire un tel travail qui doit être extrêmement éprouvant, je m'en sais personnellement tout à fait incapable. Courage en tout cas (oui ce post n'est pas constructif ni même très clair mais j'arrive pas à m'exprimer en ce moment snif)

Je viens de lire ton message et ça m'a rappellé de mauvais souvenirs mais je tiens à te féliciter de faire un travail aussi dur... Moi je l'ai vécu en tant que patiente et c'est clair que c'est pas simple, j'en suis ressorti trés choquée et pour rien au monde je ne voudrais y retourner alors je te dis franchement que tu as bien du courage d'y travailler et e confirme la France a un système psychiatrique de merde et malheureusement encore beaucoup trop de tabou existe par rapport à ce service hospitalier....
Courage je ne sais que te dire d'autre à part de garder ta fraicheur et l'amour de ton boulot qu'on sent malgré tout dans tes mots... Moi j'ai eu affaire à des vrais peaux de vaches aigris jusqu'à la moëlle et ça m'a pas aidée bien au contraire...

Citation :

l'amour de ton boulot qu'on sent malgré tout dans tes mots...

ahah tu vises droit au coeur là, c'est tout à fait ça.^^'
Merci.

Ca se voit que tu aimes ton boulot ! Sinon tu pourrais changer de service, non ?
Je connais également les services de psy, en tant que visiteur. Quand j'y allais j'étais souvent triste et parfois effrayée. C'est dur de faire abstraction des autres patients quand on sait qu'ils vivent avec un proche. Mais maintenant ma mère est sortie et elle va bien :) Néanmoins j'ai du mal à croire l'entière rémission et je garde à l'esprit qu'elle y retournera peut être un jour.
T'as du courage.

Je reviens du concert de paris plage (oui encore XD j'ai une amie qui adore ces concerts, pis c'est fun ^^)

ce soir on a eu droit à un groupe vraiment comique dont les membres ont enchaîné un après l'autre les strip tease lol
on a eu droit à du beau spectacle mdrr xD
leur musique était pas terrible (j'ai pas accroché ^^"), mais la mise en scène était super ^^

Et ils étaient bien foutus les mecs au moins??? Parce que si la musique est naze et les mecs moches un streap tease ça rattrape rien

ha voui ils étaient bien foutu les mecs ^^
tu sentais qu'ils étaient très sûr d'eux, haha

Un ptit bonsoir à tous !

Je post pas souvent mais je viens de lire ta journée de travail Redfish et je suis très émue !
Je trouve ton travail vraiment admirable et c'est vrai que l'on ressent bien tous l'amour que tu as pour ton travail.......surtout ne change pas, il n'y a pas beaucoup de gens comme toi

Bon je change carrément de sujet mais je viens de remarquer un truc dans la section Ai Yazawa's World y a pas de topic Paradise Kiss!!!! Pourquoi????

Il y en avait une sur l'ancien forum, de même qu'une catégorie Gokinjo... je pense qu'on ne les as pas remises parce que les séries sont maintenant intégralement parues en France, et qu'en général on réagissait essentiellement à la sortie de chaque nouveau tome?

Ah c'est dommage moi qui vient de le découvrir ça me démange de demander les avis d'autres personnes...

ba en attendant le retour de samo ou le passage de kisa tu peux toujours faire un topic sur parakiss dans la rubrique "mangas" (enfin c'est mon avis je sais pas ce qu'en pensent les autres modos).

Nan c'est pas grave je peux attendre et je demanderais officiellement comme ça ça fera pas de problème
C'était pour savoir pourquoi et puis aprés demander si ça intéressait quelqu'un mais autant faire ça dans les forme

MDR je ne peux résister à l'envie de vous faire profiter de ce mail d'une amie à moi (que vous ne connaissez pas mais c'est pas grave), ou la raison pour laquelle je ne ferai jamais de vélib :p :

Citation :

L'aventure vélib' ou Les aléas de la démographie parisienne‎


ou Inès fait du sport
ou J'ai deux amours, aucun des deux n'est un vélo
ou Tout, je regrette tout, d'ailleurs j'aurais dû prendre le bus, Milord
ou - mais arrêtez de perdre du temps avec ces titres à la noix! lisez
l'histoire !

(contexte : je rentrais d'une fête chez Marie, une amie de langzo, et je
croyais naïvement qu'il y avait du métro jusqu'à 2h, las! point)

j'ai pris le noctambus jusqu'à châtelet, jusque là pas de problème : bus
rapide, siège confortable, plein de lumière pour bouquiner en paix
une fois arrivée, je ne descendais pas du bus comme une fleur ; j'avais un
Plan !!! je marcherais jusqu'à la prochaine station vélib', louerais un
engin et avalerais gaiement les kilomètres les cheveux au vent, le chant
mélodieux des moineaux parisiens tintant à mes oreilles (oui, bon, le Plan
avait été conçu après qqs verres de punch, alors, on se tait)
idyllique n'est-ce pas? sauf qu'entre châtelet et bastille, pas un seul vélo
disponible : toutes les stations étaient désespérément vides, ben tiens, me
dis-je après qqs instants de réflexion, forcément, c les quartiers de départ
des fêtards...
ne perdant cependant pas confiance en mon plan infaillible (noter quand même
la perte de la majuscule, qq part entre hôtel de ville et saint-paul), je
réussis finalement à trouver un vélo à bastille : après qqs ajustements de
la hauteur du siège et 30secondes d'inquiétude (euh, comment on fait déjà?
ah oui, le pied sur la pédale, pas sur le guidon...) je me mets à rouler
bravement en direction de mon oreiller
la première petite montée de rien du tout se chargea bien vite de me
rappeler que, si j'avais passé tout l'été à me gaver de calories (mais
euh... c bon les gâteaux espagnols), cela faisait très longtemps que je ne
me souciais plus de les dépenser (faire du sport dans ses rêves, ça compte
pas, si?)
heureusement, au bout de la montée se trouvait le paradis, j'ai nommé : la
station vélib' où j'allais enfin pouvoir déposer mon bébé de 22 kilos

c'était sans compter sur les paisibles habitants de mon quartier qui a) font
la fête sur place ou b) rentrent de faire la fête ailleurs ou c) ne font pas
la fête du tout et peut-être même d) prennent les stations vélib' pour des
installations d'art moderne
a+b+c+d = e) aucune place de libre dans aucune station à 800m à la ronde
(ceci n'est pas une exagération, z'avez q'à regarder la distance entre
nation et belleville sur un plan)

maigre consolation, je n'étais pas la seule dans ce pétrin : nous étions une
petite quinzaine, errant telles des ombres (si tant est qu'on puisse
qualifier d'ombre un Parisien bourré doté d'un phare avant et d'un phare
arrière) à travers le 20ème
les sourires et mots d'encouragement échangés ne trompaient personne :
chacun de ces êtres était l'Ennemi, susceptible de vous assomer à coups
d'antivol si jamais une place se libérait dans la jungle urbaine (AUUUUUUUU
<--- ça c le cri du loup-garou le soir au fond des bois) (c pour mettre
l'ambiance, faut pas m'en vouloir) (c moi où j'abuse des parenthèses?)

après avoir rôdé avec la meute pendant qq tps (on finissait par se
connaître, il y avait le jeune couple qui allait avoir du mal à trouver deux
places, déjà une, je vous dis pas, alors deux, ils vont rompre c sûr, le
beau gosse en chemise bleue avec des écouteurs, le gars qui devait se lever
à 7h le lendemain pr x raisons (je suis partie avant la fin de l'histoire
qu'il racontait à la fille en chemisier blanc avec un sac à dos adidas),
etc) j'ai décidé que c'était fini la promenade santé et qu'il était temps de
reprendre ma vie en main

je suis donc allée déposer mon vélo à 100 mètres de l'endroit où je l'avais
retiré, un air de résignation éloquent sur mon visage, ce qui n'a pas
empêché un gars louche qui venait, lui, d'en louer un de me proposer "une
petite balade mademoiselle?" (vélib' comme tactique de drague, vous
connaissiez pas je parie, hein? on en apprend ts les jours)
j'ai compris qu'il avait mal interprété mon regard noir lorsqu'il récidiva
en me proposant "un verre?"
les mauvaises langues diront que seul le fait qu'il ait déjà été soudé à la
borne m'empêcha de lui balancer mon vélo dans la figure, mais je suis sûre
que c ma bonté naturelle qui me poussa à me contenter d'un simple "non
merci" dont le ton, il est vrai, en faisait l'équivalent verbal du geste
précité

la fin de l'histoire? rien de passionnant, j'ai pris un taxi
la morale de l'histoire? "Le corbeau honteux et fourbu
Jura mais un peu tard, qu'on ne l'y
prendrait plus"


voilà j'ai bien râlé... mais aussi quand on met 2heures 1/4 et 4 moyens de
transport pour rentrer chez soi, c ça ou on fait la une des journaux le
lendemain : "Vélocipédiste mécontente assassine Maire de Paris pendant son
sommeil. Son avocat estime que sa cliente est cependant en droit de recevoir
des dommages et intérêts au titre d'activité sportive forcée. L'enquête se
poursuit, affirme l'inspecteur Duluc, de la PJ."